On se protège sur les pistes !
Près de 80% des usagers des stations de ski portent le casque protecteur. C’est une excellente nouvelle considérant que le port du casque réduit de manière appréciable les blessures aux niveaux crânien et cervical, de même que les commotions cérébrales. Chaque année, les blessures causées par la pratique de sports d’hiver amènent une augmentation significative du nombre de patients en clinique chiropratique. Les sports de glisse, comme le ski et la planche à neige, sont des sports qui sollicitent énormément les articulations et les tendons. Les genoux sont mis à rude épreuve. Les chutes peuvent entraîner des ruptures de tendons, des entorses ou des fractures au niveau des articulations. Toutefois, il serait bien malaisé de pratiquer son sport de glisse favori blindé de la tête au pied, il faut donc y aller de quelques précautions de base.
On se prépare !
Il est primordial de commencer toute activité de plein air par un bon échauffement. L’échauffement permet d’augmenter l’apport sanguin aux muscles, ce qui aide à la livraison des éléments nutritifs propres à la production d’énergie. Il est conseillé de commencer avec un 10 à 15 minutes de marche rapide, de course sur place ou de sauts.
On se protège !
Il est maintenant monnaie courante de compléter l’équipement de ski alpin ou de planche à neige par un casque protecteur. C’est même devenu un item très in sur les pistes et c’est tant mieux car le port du casque protège efficacement la tête et le cou, réduisant de près de 50% les blessures. Les blessures à la tête représentent 18,89 % des blessures qui surviennent lors des sports de glisse. Par contre, lorsque l’on observe la sévérité des blessures, celles à la tête comptent pour près de la moitié des blessures sévères, à 43,4 %. C’est pourquoi des organismes comme la Patrouille Canadienne de Ski et le Ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport recommandent fortement le port du casque protecteur.
On consulte un chiropraticien !
Il est important de consulter un professionnel de la santé si vous subissez un choc au cou ou à la tête. Le chiropraticien, de par sa formation universitaire, est un choix tout indiqué pour faire l’évaluation de la condition et proposer le traitement approprié. Il saura vous référer au bon endroit si le problème nécessite des soins plus spécialisés et prendre en charge la vaste majorité des blessures reliées à la colonne vertébrale. Il est aussi important, en tant que proche, de surveiller les personnes ayant subit une blessure au cou ou à la tête afin de déceler des changements qui pourraient échapper à la victime telle une confusion ou une détérioration de sa condition.
On se ménage !
Souvenez-vous que les deux descentes les plus à risques sont la première et la dernière. La première se fera lentement, en exagérant les mouvements afin de compléter l’échauffement. En fin de journée, la fatigue commence à se faire sentir. La dernière descente se fera donc doucement. Prenez le temps d’admirer le paysage. Si une douleur perdure plus de 48 heures, il est fortement suggéré de consulter votre chiropraticien. Ce dernier saura identifier, traiter et prévenir apparition de blessures neuromusculosquelettiques en plus de vous sensibiliser aux bienfaits d’un corps en santé. Suivez ces quelques conseils et vous pourrez profiter pleinement des plaisirs de l’hiver, du feu de foyer à la fin de la journée et de l’après-ski. D’ailleurs, plusieurs chiropraticiens sont sur les pistes les samedis, jusqu’à la mi-mars, afin de conseiller les fans de sports de glisse dans le cadre de la Tournée chiropratique.com.
Avec la collaboration spéciale de Dr Charles Caron, chiropraticienSource et références:
Association des chiropraticiens du Québec | chiropratique.com |
facebook.com/AssoDesChirosQc | twitter.com/AssoChiroQc | blogue.chiropratique.com
https://www.quebechebdo.com/sports/148216/148216/, Consulté le 23-01-19
http://www.education.gouv.qc.ca/eleves/securite-integrite-et-ethique/reglementation/application-de-la-reglementation/ski-alpin/, Consulté le 25-01-19
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3989528/, Consulté le 25-01-19
HAGEL, B. E., PLESS, I. B., GOULET, C., PLATT, R. W., and Y. ROBITAILLE. « Effectiveness helmets in skiers and snowboarders : case-control and casecrossover study », The British Medical Journal, vol. 330, no 7486, February 5 2005, p. 281